Vous exercez la profession d’infirmier, de kinésithérapeute, d’orthophoniste, d’orthoptiste ou bien de podologue en libérale, vous dépendez de la caisse de retraite obligatoire CARPIMKO. Si vous recherchez une prévoyance pour infirmière libérale, nous sommes disponible pour toute prise de contact.
Les prestations prévoyance : la couverture du régime obligatoire pour les infirmiers
Votre régime obligatoire vous couvre aujourd’hui, en cas d’arrêt de travail, d’invalidité et en cas de décès. Ces prestations ne sont souvent pas suffisantes pour vous assurer aucune perte de revenu ni même en terme de durée. Nous allons développer ce que perçoit chaque profession libérale dépendant de la CARPIMKO en arrêt de travail, en cas de pension d’invalidité ou encore comment est traité la grossesse pathologique.
En cas de décès du conjoint pour un infirmier
En cas de décès, un capital est prévu. Ce capital est de 8 800 €. Ce capital est doublé en présence d’un conjoint, et triplé en présence d’un ou plusieurs enfants. À noter la présence également de rente conjoint et rente éducation. Le capital décès peut paraître insuffisant, c’est pourquoi un contrat de prévoyance peut prévoir un capital complémentaire selon vos besoins.
L’arrêt de travail pour les infirmiers
En cas d’incapacité de travail à plus ou moins long terme, suite à un accident ou une maladie, la CARPIMKO qui est la caisse de retraite obligatoire dont vous dépendez prévoit des indemnités journalières.
À partir du 91ème jour et ce jusqu’au 365ème jour la CARPIMKO verse une indemnité forfaitaire de 48,95€ par mois et cela, sans tenir compte de vos revenus. Au delà du 365ème jour, la CARPIMKO ne verse plus rien, ce qui peut être problématique. Attention ! un arrêt de travail peut durer jusqu’à 3 ans avant de basculer automatiquement en invalidité. Les carences du régime obligatoire peuvent être complétées par un contrat de prévoyance complémentaire. Il faut tout de même être vigilant concernant le choix du bon contrat répondant aux besoins tout en évitant les pièges les plus courants.
La pension d’invalidité pour les infirmiers
L’invalidité est la conséquence d’une pathologie consolidée et qui va impacter durablement la vie du travailleur non salarié. Une invalidité gène l’exercice normale de sa profession, c’est pourquoi le régime obligatoire prévoit une rente d’invalidité. Il y a plusieurs cas possibles en cas d’invalidité :
En cas d’incapacité permanente totale d’exercice de la profession, l’assuré reçoit, jusqu’à 65 ans, 1480 € par mois. Celle-ci peut être majoré de moitié en cas d’enfant à charge.
En cas d’incapacité professionnelle partielle au moins égale à 66 % : versement d’une rente trimestrielle jusqu’à 65 ans d’un montant de 740 € par mois. Les rentes servies par le régime obligatoire restent relativement faibles. Le seuil de déclenchement de l’invalidité est élevé. C’est pourquoi il est important de compléter sa couverture par un contrat de prévoyance. Il existe sur le marché plusieurs dizaines de contrat de prévoyance, pour vous accompagner dans votre choix, nous vous proposons une étude gratuite. Cliquez ici.
Le traitement de la grossesse pathologique pour les infirmiers
Le congé maternité légal pour une femme travailleur non salarié a une durée de 44 jours consécutifs, dont 14 après accouchement. Si la professionnelle exerçant en libéral rencontre des problèmes de santé durant sa grossesse et en dehors du congé légal de maternité, en cas d’arrêt de travail on parle de grossesse pathologique. La CARPIMKO, en cas de grossesse pathologique indemnise pendant une période pouvant aller jusqu’à 87 jours consécutifs pour un montant de 1 283 €. Le traitement par les contrats de prévoyance de la grossesse pathologique n’est pas le même pour tous. Certains l’acceptent, d’autres l’encadrent, et vont même jusqu’à ne pas indemniser la grossesse pathologique.
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